Quand la céramique se dépoussière
De nos jours, et heureusement, la céramique n’est plus reléguée à la vaisselle de nos grands parents. En effet, la céramique se dépoussière, devient moderne, s’expose et décore nos intérieurs les plus tendances. La céramique est aussi populaire chez les amateurs d’art que chez les artisans d’art. En effet, les céramistes ont, pour la plupart, eu un coup de cœur avec la terre dès qu’ils ont été en contact avec elle pour la première fois.
« Ils ‘est vraiment passé quelque chose »
Il y a encore 3 ans, Sophie Lepoivre, ou Pepper Clay, travaillait dans la communication éditoriale. Mais le hasard a très bien fait les choses. Car c’est lors d’une déambulation qu’elle découvre la céramique, en entrant dans une boutique d’artisanat d’art japonais. « Un incroyable bazar avec un tas d’objets magnifiques. Parmi eux, de la céramique, et là, le coup de foudre, il s’est vraiment passé quelque chose ». Pepper Clay a donc commencé à mettre les mains dans la terre après cette rencontre avec ces objets tournés, sensuels et avec un supplément d’âme. Elle trouve par ailleurs cette activité extrêmement thérapeutique. Tout se ressent dans la terre.
« La céramique comme refuge »
Olivier Fisbach vit son métier comme quelque chose de très personnel. Pour lui, la céramique représente un refuge. Il a développé une relation très particulière avec la matière : « la céramique est une activité complètement absorbante. On se met vraiment entre parenthèses, comme si l’objet qu’on tournait nous contenait aussi ».
« Un contact direct avec la terre »
Si Elise Poivet a choisi la terre, c’est parce que c’est une des seules matières qui permet à l’artisan d’avoir un contact direct avec elle. C’est aussi ce qui permet à la créatrice de façonner ses pièces de manière spontanée. D’ailleurs, elle a comme adage une citation de l’artiste Pierre Soulages : « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche ».
« Un dialogue entre matière vivante et travail de mémoire »
Ce qui passionne Catherine Trochu, c’est toutes les possibilités qu’offre la terre. En choisissant de modeler principalement la porcelaine, une matière capricieuse qui offre de nombreuses surprises, l’artisane d’art travaille de manière intuitive. Catherine Trochu écoute la terre et ses envies, elle instaure un dialogue entre ses mains et la matière.
« L’aspect malléable de la céramique me fascinait »
Ana-Belén Montero a d’abord étudié aux Beaux-Arts à Salamanque. A 20 ans, elle s'installe à Bruxelles puis à Liège où elle décide d’approfondir la sculpture. Travaillant la terre, elle rencontre la céramique, et c’est le déclic : elle reprend tout un cursus aux Beaux Arts de Huy, section céramique. « D’un coup, c’était comme une évidence. L’aspect malléable de la céramique me fascinait ». Ana-Belén Montero est tactile, elle a fait sienne la devise « made by hand, made by head, made by heart ».
Créations
Articles
À mesure que nous rencontrons des artisans d’art passionnés et passionnants, nous découvrons ...
Alors que s’ouvrent les portes du prestigieux salon Maison & Objet, une saison d’événements ...
Souffleur de verre… un métier qui fait rêver et qui demande un savoir-faire particulier. Grâce ...