Ob’Art Paris, un gage de qualité pour les visiteurs
C’est à l’Espace des Blancs Manteaux, lieu emblématique au cœur du Marais à Paris, que le salon Ob’Art a lieu chaque année en novembre. Ici, les visiteurs ont pu découvrir des pièces uniques et singulières d’une petite soixantaine d’artisans d’art d’exception. Céramistes, marqueteurs de paille, joailliers ou encore verriers… nous avons rencontré ces artisans d’art passionnés, pour qui Ob’Art n’est pas un salon comme les autres…
«Un gage de qualité et de production française», Valérie Colas des Francs, marqueteuse de paille.
Pour Valérie Colas des Francs, marqueteuse de paille, qui vend ses magnifiques pièces sur ArtisanArt.com et qui est présente pour la première fois dans les couloirs de l’Espace des Blancs Manteaux, «le salon Ob’Art est avant tout un salon organisé par les Ateliers d’Art de France, c’est donc un gage de qualité, de production et de savoir-faire français». Pour l’artisan d’art, le fait que cet événement se déroule à Paris, en fait presque un salon international : «il y a de nombreux touristes et donc de nombreux étrangers, qu’ils soient des Etats-Unis ou de l’Asie. Mais il y a aussi beaucoup de parisiens, qui viennent y faire leur shopping par hasard ou qui connaissent déjà le salon».
«Une très belle vitrine pour les artisans d’art», Yuriko Okamoto, artiste verrier.
L’artiste verrier Yuriko Okamoto est présente sur le salon pour la deuxième fois. Elle expose ses stylos exceptionnels en verre, disponibles sur ArtisanArt.com. A partir de baguettes de verre et grâce à la technique du verre filé au chalumeau, elle crée des pièces uniques. Selon elle, «ce salon parisien est une très belle vitrine pour moi car j’habite à la campagne et ici, à Paris, je peux rencontrer du monde, français ou étrangers. Les visiteurs découvrent alors mon travail, ils sont souvent intrigués car je suis une des seules à fabriquer ce genre de stylos».
«C’est un salon que j’aime particulièrement car il est à échelle humaine», Esther Assouline, joaillière.
Les bijoux d’Esther Assouline, faits d’or ou de platine, sont particulièrement texturés. Ils représentent un subtil mélange entre le brut et le raffiné. Les pierres qui y sont incrustées font chanter la matière. Habituée aux salons Ob’Art, Esther Assouline est, chaque année, fière de présenter ses bijoux à l’Espace des Blancs Manteaux : «je l’aime particulièrement car c’est un salon à échelle humaine, il n’est pas trop grand, le lieu est superbe et le quartier est très porteur. C’est un lieu intégré dans le quartier donc les promeneurs ont la curiosité de sillonner les allées du salon».
«C’est un lieu de rencontres important pour les artisans», Pauline Georgeault, artiste céramiste.
Pauline Georgeault est une artiste céramiste, loin d’être traditionnelle. Elle fabrique des objets utilitaires et décoratifs très travaillés. Cette artiste voulait associer la terre, la couleur et le dessin. Elle utilise toutes les techniques de la céramique (tournage, moulage, estampage), puis donne de la couleur à ses pièces grâce à des émaux ou des engobes. Elle recompose ensuite un dessin unique sur chacune de ses pièces grâce à la gravure. Pour elle, participer au salon Ob’Art est une belle opportunité : «la sélection d’artisans d’art est plus poussée que pour d’autres salons, c’est un gage de qualité pour les visiteurs. Les personnes qui recherchent quelque chose d’original et de travaillé peuvent se reconnaître dans les pièces exposées». Mais selon Pauline Georgeault, ce salon est aussi une occasion pour les artisans d’art de sortir de leur atelier et de faire des rencontres : amateurs d’art, professionnels ou collègues.
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